Un lapin dans la lune, un motif tout mignon sur vos tissus japonais

Cela faisait longtemps que je voulais aborder ce thème très présent sur les tissus japonais, les papiers et les objets japonais : les lapins.

Tissus japonais à motifs de lapins

Les lapins symbolisent la fertilité, la prospérité et l’abondance. Ils sont appréciés pour leur côté tout mignon, tout doux. Dans 99% des cas au Japon ce sont uniquement de petites boules de poils blanches qui sont dessinées sur tissus ou autres. Je vais vous expliquer l’origine de cette particularité.

La légende du lapin sur la lune est assez courante en Asie, et le Japon ne fait pas exception avec son Tsuki no usagi (月のうさぎ , traduit par « le lapin de la lune »). En effet, en regardant la lune, on distingue avec un peu d’imagination un lapin avec une grande cuillère ou un pilon dans un mortier qui remue un gâteau de riz ou mochi. Et de ces tâches spéciales sont nées cette histoire merveilleuse.

Tenugui sur le thème des lapins et de la lune
Tenugui sur le thème des lapins et de la lune

Il y a longtemps, le dieu sur la lune décida d’aller sur Terre en se déguisant en mendiant. Il demanda alors à divers animaux de la nourriture. Le singe grimpa dans un arbre et lui apporta un fruit. Le renard attrapa un poisson dans la rivière. Mais le lapin d’ayant rien à offrir d’autre que de l’herbe, il demanda au mendiant d’allumer un feu et se jeta dedans en s’offrant comme repas. Le mendiant se retransforma alors en dieu, sortit le lapin du feu et pour le remercier l’emmena avec lui vivre sur la lune.

Cette histoire prendrait son origine dans le texte bouddhique Śaśajâtaka, dans lequel la divinité Śakra (ou Shakra) est le vieil homme de la lune et le singe, la loutre et le chacal sont les compagnons du lapin.

C’est pour cette raison que l’on trouve toutes ces représentations de lapins blancs avec la lune.

Coupon sashiko pré-imprimé lapin, lune et vaguesKit de sac sashiko avec un lapinKit couture patchwork sac lapin et lune

Tsukimi, la fête de la lune

Au Japon on célèbre le tsukimi (fête de la contemplation de la lune) entre mi-septembre et mi-octobre au moment de la pleine lune. A l’origine on fêtait les moissons, le 15ème jour du 8ème mois lunaire.

Tout comme au printemps on va admirer les cerisiers en fleurs (hanami), on va alors admirer la lune tous ensemble en buvant du sake et en mangeant du mochi. Le mochi est une pâtisserie japonaise en pâte de riz et surtout en forme de boules blanches comme la pleine lune. Ces pâtisseries sont réputées être fabriqué par le lapin sur la lune et donnent lieu à tout un folklore publicitaire de lapins blancs : mochi en forme de lapins, petits lapins blancs sur les emballages, etc.

Si vous voulez tester les mochi, vous pouvez en trouver en ligne et à Paris chez La maison du mochi, en Alsace chez Azukiya et Usagiya (le magasin du lapin en français !).

Zodiaque et année du lapin

En dehors de cette tradition, le lapin fait également partie des 12 signes du zodiaque japonais (très inspiré du zodiaque chinois à 1 ou 2 petites différences près). La prochaine année du lapin commencera le 1er janvier 2023. Pour rappel les japonais fêtant le Nouvel An en même temps que nous contrairement aux chinois. Le lapin n’a donc pas fini de faire ses apparitions sur les tissus japonais, les kits de broderie et de couture.

Pourquoi y a-t-il des trous sur les lisières des tissus ?

Si vous regardez bien vos tissus chaîne et trame (c’est à dire les tissus tissés) (ce n’est pas le cas sur les tissus en maille), vous remarquerez que sur les bords dans 99% des cas il y a des petits trous sur les côtés/lisières. Mais pour quelle raison ?

Trous sur une lisière de tissu crêpe
Trous sur une lisière de tissu crêpe

Ce ne sont pas des milliers de petites mites qui sont venues trouer les bords, ni le Poinçonneur des Lilas qui fait des heures supplémentaires (vous me remercierez ce soir quand vous aurez encore la chanson dans la tête…), mais pour des raisons techniques de fabrication des tissus.

Les petits trous apparaissent lors de la finition/apprêt du tissu. Le tissu est installé sur une rame d’apprêt (une chaîne sans fin) et tenu en place par des milliers de petites aiguilles de part et d’autre de la lisière, ce qui crée ces petits trous.

Trous sur une lisière de coton imprimé
Trous sur une lisière de coton imprimé

L’objectif de l’apprêt est multiple mais le principal est de sécher le tissu et de rééquilibrer sa construction entre la trame et la chaîne (= faire en sorte que les fils de chaîne et de trame soit parallèles les uns par rapport aux autres et bien perpendiculaires entre eux).

Les rame les plus avancées permettent également d’effectuer certains types d’ennoblissements chimiques (par vaporisation, pulvérisation, etc…) en même temps que l’apprêt mécanique (pour une idée de ce qu’est l’ennoblissement textile vous pouvez regarder ici: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ennoblissement ou ici http://www.institut-metiersdart.org/metiers-d-art/textile/ennoblisseur-textile ).

 

Une rame d’apprêt

Les tissus avec des lisières sans trous sont en général apprêtés sur des rames avec des clips mais ceux-ci ne permettent pas un rééquilibrage optimal du tissu.

Et sinon ces petits trous peuvent avoir une utilité imprévue, celle de vous permettre de retrouver l’endroit d’un tissu… Vous trouverez un très bon tutoriel à ce sujet sur le site de Sacotin https://sacotin.com/comment-trouver-lendroit-dun-tissu .

Motif de tissu japonais: le camélia (tsubaki ou 椿)

Le camélia est une fleur très courante en Asie du Sud et de l’Est, très utilisée notamment pour le thé et les cosmétiques depuis des siècles, notamment au Japon, et il en existe des centaines de variétés, sans compter les hybrides. Elle se reconnait notamment à son cœur (étamines) jaune. Elle fleurit entre janvier et mars, et le feuillage de son arbuste est persistant.

Fleur de camélia
Fleur de camélia

La fleur de camélia est un motif extrêmement courant dans la symbolique japonaise et par extension également sur les tissus (et les papiers) japonais. Son sens varie selon la couleur de la fleur, étant d’une certaine manière l’équivalent de la rose pour les japonais, et il en existe plusieurs types de représentations (réalistes ou stylisées).

Fleur de camélia rouge stylisée
Fleur de camélia rouge stylisée

Symbolique:

  • camélia rouge: l’amour, sauf pour les samouraïs pour lesquels cette fleur représente la malchance (la fleur tombant tout entière d’un coup). C’est donc dans cette couleur qu’elle est le plus souvent représentée
  • camélia blanc: le désir
  • camélia jaune: l’attente
Etui à lunette en chirimen motifs de camélias
Etui à lunette en chirimen motifs de camélias
Tissu chirimen avec camélias stylisés
Tissu chirimen avec camélias stylisés
Fleurs de camélia blanches avec japonaise en kimono signifiant le désir ou l'attente
Fleurs de camélia blanches avec jolie japonaise en kimono signifiant le désir ou l’attente

Motif de tissu japonais: karakusa (arabesques)

Le motif karakusa

Le mot karakusa ou 唐草, est composé des caractères 唐 = Chine, dynastie Tang et 草= herbe. Il peut se traduire par arabesque et désigne un motif importé au Japon depuis la Chine et l’art bouddhique à la période Nara (710-794), même si son origine première serait la Mésopotamie et l’Egypte ancienne.

Motif karakusa simple
Motif karakusa simple. On le trouve le plus souvent en blanc sur fond vert, rouge ou bleu nuit sur les tissus japonais.

Il représente les plantes en croissance. Il ne représente à l’origine aucune plante en particulier, mais avec le temps le motif simple a été mélangé avec des motifs de diverses fleurs (lotus, prunier, pivoine, bambou, camélia, etc.).

Exemple de motif karakusa avec des fleurs sur tissu indigo
Exemple de motif karakusa plus complexe avec des fleurs
Tissu motifs karakusa, fleurs et noeuds sur fond touge foncé
Tissu japonais motifs karakusa, fleurs et noeuds

Ce motif a le sens de prospérité et longévité et est considéré comme porte bonheur.

On le trouve d’ailleurs sur certaines statuettes de manekineko (chats porte-bonheur).

Tissus japonais et furoshiki à motifs karakusa

Ce motif est très utilisé en céramique, ainsi que sur les tissus japonais, et les furoshiki (carrés de tissu utilisés au Japon pour transporter des cadeaux ou des objets de tous les jours comme les boîtes à bento, etc.) en particulier depuis l’ère Edo.

Furoshiki à motif karakusa vert
Furoshiki à motif karakusa vert

Les furoshiki karakusa vert sont très souvent représentés sur le dos et le visage des voleurs au Japon. En effet les furoshiki à motifs karakusa étaient tellement populaires que chaque foyer en possédait. Ils étaient donc rangés dans le bas des commodes, les objets de valeur étant rangés dans le haut des commodes. Les voleurs arrivant sans rien dans les maisons pour commettre leurs méfaits, prenaient les furoshiki en bas des commodes. Ensuite ils ouvraient chaque tiroir jusqu’aux bijoux cachés en haut des commodes en emplissant progressivement le furoshiki des objets volés. Et comme les furoshiki à motifs karakusa étaient très courants, dehors ils passaient inaperçus avec leur butin.

Image d’un voleur avec un furoshiki en tissu vert à motifs karakusa

Symbole japonais : les grues (tsuru – 鶴)

Les grues sont un motif très fréquent sur les kimonos, tissus ou les papiers japonais sous leur forme classique ou même leur forme d’origami (papier plié) aussi appelée oritsuru (折鶴) ou grues origami.

Exemple de kimono avec délicats motifs de grues (Victoria and Albert Museum - Londres)
Exemple de kimono avec délicats motifs de grues (Victoria and Albert Museum – Londres)

Les grues sont des oiseaux très gracieux au long cou et aux longues pattes. On les trouve généralement dans les grandes étendues humides, et les grues japonaises ont la particularité d’être blanches et noires avec une petite partie rouge sur le haut du crâne. Au japon elles symbolisent la longévité (elles vivraient 1000 ans et habiteraient le pays des immortels) ainsi que la bonne fortune.

Panneau de tissu avec motif de grue
Panneau de tissu avec motif de grue

Les grues en origami, elles, sont particulièrement appréciées notamment du fait de la légende des 1000 grues (千場鶴, lire senbazuru). Cette légende indique que si on réalise 1000 grues en origami on voit ses vœux réalisés (pour soi ou quelqu’un d’autre).

Tissu avec motifs de grues origami
Tissu avec motifs de grues origami

Ce type d’origami est même devenu un symble de paix depuis Sadako Sasaki (佐々木禎子), une petite fille irradiée à l’âge de 2 ans lors de l’explosion atomique d’Hiroshima et qui, atteinte de leucémie, commença à l’âge de 12 ans à plier des grues en espérant guérir, suite à l’envoi à l’hôpital où elle se trouvait de grues porte bonheur par des habitants de Nagoya. Elle parvint à en réaliser 1000, et même d’avantage (plus de 1300 même si les versions varient parfois), mais décéda le 25 octobre 1955.

Aujourd’hui on peut voir dans le Parc de la Paix à Hiroshima le Monument pour la paix des enfants qui inclue une statue de Sadako avec une grue, et on trouve toujours dans le parc des millions de grues origami en papier (10 millions de grues seraient envoyées du monde entier chaque année d’après le site de la ville d’Hiroshima).

Pour plus d’information sur Sadako Sasaki n’hésitez pas à consulter la page de la ville d’Hiroshima consacrée à l’exposition Sadako and the paper cranes.

Tissu à motifs de grues sur fond bleu azur
Tissu à motifs de grues sur fond bleu azur

Tissu coton grands motifs de grues
Tissu coton grands motifs de grues

Tissu petits motifs de grues et fleurs de prunier
Tissu petits motifs de grues et fleurs de prunier

Motif de broderie : le pavillon d’or (Kinkakuji)

Le pavillon d’or, de son vrai nom Rokuon-ji (鹿苑寺) est très certainement le temple bouddhiste le plus célèbre de Kyôto.

Photo du Kinkakuji en été
Photo du Kinkakuji en été avec son reflet dans l’eau

Le bâtiment a été construit en 1398 par le shogun Yoshimitsu Ashikaga, et est devenu un temple à son décès conformément à ses dernières volontés. Le bâtiment ayant brûlé en 1950, incendié par un moine fou (une version romancée de l’histoire a été écrite par Yukio Mishima et est disponible en français sous le titre Le Pavillon d’Or), le bâtiment actuel date de 1955.

En dehors de la couverture à la feuille d’or qui lui a donné son surnom de pavillon d’or (en japonais Kinkakuji ou 金閣寺 ), ce temple est remarquable par la beauté des jardins qui l’entourent, pas étonnant donc qu’il soit l’un des monuments les plus visités au Japon et qu’il soit un sujet de broderie à part entière !

Kit point de croix pavillon doré Kinkakuji
Kit point de croix pavillon doré Kinkakuji

 

Motif de tissu japonais : uroko

Uroko (鱗 ou  うろこ) se présente comme un motif alternant des triangles isocèles ou équilatéraux de 2 différents coloris représentant des écailles, interprétées aujourd’hui plutôt comme des écailles de poissons, mais historiquement plutôt des écailles de serpents ou de dragons.

Kit de broderie kogin pique-aiguilles
Variation sur le motif uroko (ici présenté en miroir dans les 2 sens) en broderie kogin

Il s’agit d’un motif qui se retrouve dans le monde entier depuis l’antiquité, notamment au Japon sur des poteries ou des miroirs en bronze de la période Yayoi (弥生, de 400 avant JC environ à 250 après JC environ).

C’est un motif qui porte chance, et surtout protège (tout comme les écaillères protègent leurs porteurs).

On le trouve très souvent en broderie kogin, mais aussi souvent sur les costumes des ogresses (kijo ou 鬼女) et de dragons dans le théâtre Noh.

Costume de Noh à motifs uroko
Affiche d’un spectacle de théâtre Noh montrant une sorcière avec un costume aux motifs uroko

 

Motif de tissu japonais : hanabishi (花菱)

Hanabishi (花菱 ou はなびし) est un motif assez courant sur les blasons de clans de samouraï (mon  ou kamon 家紋).

Exemples de blasons avec motifs hanabishi
Exemples de blasons avec motifs hanabishi

Il représente la fleur de macre aussi appelée châtaigne d’eau, qui est une plante aquatique que l’on trouve communément dans les étangs et marais japonais. Ses racines se trouvent dans la boue et ses feuilles ont des formes de type losange. On en trouve également par chez nous.

C’est la même fleur qui compose le nom du célèbre groupe industriel Mitsubishi  (三菱) qui lui pourrait se traduire par les 3 macres, même s’il est souvent traduit par « les 3 diamants » dû à la forme du logo.

Le logo du groupe Mitsubishi
Le logo du groupe Mitsubishi

Ce motif est composé habituellement d’un centre rond et de 4 pétales en forme de losange (plus ou moins arrondis ou droits selon le style). On le retrouvait plutôt sur des costumes masculins, ou stylisé en sashiko.

Portrait de Katsuyori Takeda, célèbre samuraï de l'époque Sengoku (15ème et 16ème siècles)
Portrait de Katsuyori Takeda, célèbre samuraï de l’époque Sengoku (15ème et 16ème siècles) avec blasons hanabishi

A gauche exemple de broderie sashiko avec motif hanabishi dans un kit dessous de verre
A gauche exemple de broderie sashiko avec motif hanabishi dans un kit dessous de verre

Motifs hanabishi sur tissu avec fils métalliques dorés
Motifs hanabishi sur tissu japonais avec fils métalliques dorés

Tissu avec motifs hanabishi
Autre exemple de tissu japonais avec motifs hanabishi

Motif japonais : La grande vague de Kanagawa

La Grande Vague de Kanagawa (ou 神奈川沖浪裏, lire « Kanagawa-oki nami-ura », traduire Sous la vague au large de Kanagawa)

Il s’agit de la plus célèbre estampe du célèbre peintre japonais Hokusai (1760-1849). Hokusai est connu comme le plus grand maître de lukiyo-e (en japonais 浮世絵, qui signifie « image du monde flottant »), un mouvement artistique japonais de la péridoe Edo (16031868). Ce mouvement est particulièrement connu pour ses estampes gravées sur bois.

La Grande Vague de Kanagawa d'Hokusai au point compté
La Grande Vague de Kanagawa d’Hokusai au point compté

La Grande Vague de Kanagawa a été réalisée entre 1831 et 1833 (on ne connait pas la date exacte) et c’est la première de la série des « 36 vues du Mont Fuji » d’Hokusai. On y voit effectivement le Mont Fuji en arrière plan, tandis qu’au premier plan une vague géante semble vouloir engloutir 3 frêles barges. Elle fut assez révolutionnaire en son temps pour plusieurs raison, dont l’une est l’utilisation nouvelle du bleu de prusse dans une estampe japonaise (technique nouvelle à l’époque, apparue en 1829). Une autre de ses grandes forces est sa composition particulière 

C’est l’une des images les plus célèbres au monde et on la trouve régulièrement sur les souvenirs en provenance du Japon. Il est normal donc de la retrouver également dans les arts du fil…

Le logo Quiksilver est inspiré de la Vague de Kanagawa
Le logo Quiksilver est inspiré de la Vague de Kanagawa

Tissu Hokusai incluant La Grande Vague de Kanagawa
Tissu Hokusai incluant La Grande Vague de Kanagawa

Motif de tissu japonais : le tanuki

Un nouveau motif pas trop courant en tissu japonais, mais qui mérite bien une explication d’autant plus que vous le retrouverez très souvent si vous vous baladez un jour au Japon : le tanuki.

Tissu avec motif de tanuki
Tissu avec motif de tanuki

Le tanuki peut se traduire en français par chien viverrin, ce qui à priori ne dira pas grand chose à la plupart d’entre vous. Il s’agit en fait d’un animal ressemblant à un raton laveur ou un blaireau, dont vous trouverez souvent des statues à l’entrée de certains bâtiments, notamment des magasins. C’est un animal mythologique, un esprit (« yôkai ») qui peut se transformer à volonté comme le renard, mais avec une fonction de protection, surtout pour apporter prospérité et réussite. Il est généralement reconnaissable au chapeau de paille qu’il porte sur la tête, à sa gourde de saké, son gros ventre et ses attributs proéminents…

Statue de tanuki à l'entrée d'un magasin
Statue de tanuki à l’entrée d’un magasin à Kyoto

A signaler que le tanuki est à l’honneur dans le magnifique film du studio Ghibli intitulé Pompoko dans lequel une bande de tanuki essaie de protéger la forêt contre sa destruction face à l’avancé de la construction… Une oeuvre à la fois drôle et touchante.

Le film Pompoko réalisé par Isao Takahata met les tanuki à l’honneur

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