– 1 nouveau fil mix avec 4 couleurs : jaune, rouge, bleu et vert
– 1 nouveau coupon 33cmx33cm avec le motif hanabishi sur fond blanc (identique à la version couleur bleu indigo déjà disponible mais en blanc)
– 1 nouveau pack de 3 coupons de toile avec 3 variations différentes de toile bleue à broder
– 1 nouveau kit avec un superbe motif de Mont Fuji et fleurs de cerisier à broder en blanc sur toile bleue indigo (et pour celles qui ne sont pas fan de couture, le centre de table est déjà cousu, il ne reste que la broderie à faire)
Plein de nouveautés en sashiko sur le site depuis début janvier :
– de nouveaux fils :
– de nouveaux kits de sacs :
– des coupons pré-imprimés :
– nouveau : des toiles au mètre avec des motifs pré-imprimés s’effaçant au lavage. Vous pouvez ainsi ne broder que les parties qui vous intéressent pour créer de nouveaux motifs, sachant que de toute façon les lignes s’effaceront au lavage. Toile en coton tissage sashiko mais plus fines que les toiles unies au mètre, coloris d’un bleu rappelant celui des jeans.
Le plein de nouveautés sashiko cette semaine avec 5 nouvelles couleurs de fil pour des créations toujours plus colorées : violet, rose fuchsia, bleu sarcelle (bleu avec des nuances de vert mais moins soutenu que le bleu canard/bleu de prusse), jaune moutarde et orange.
2 nouvelles toiles en vert foncé (à utiliser par exemple avec du fil rouge pour des broderies de Noël) et vieux rose type azumino momen.
Et enfin 1 nouveau kit débutant avec 2 dessous de verre aux motifs yabane (plumes de flèches) bleu ciel et nowaki (tempête/tourbillon d’automne) jaune moutarde sur toile bleu indigo.
Un point sur le matériel pour la broderie japonaise kogin et ses spécificités.
1/ Le fil à broder
Il s’agit d’un fil mouliné 6 brins, comme en broderie sashiko, mais celui-ci est mouliné moins serré. Pour notre part nous avons choisi le fil Olympus pour broderie kogin puisque c’est le plus utilisé par la japonais(es). Contrairement au fil pour le sashiko, il ‘est pas vendu par 40 ou 100m, mais par 18m.
Pour information les japonais utilisent aussi parfois le fil DMC 25 mouliné spécial qui est assez proche mais mouliné un tout petit peu moins serré (vous risquez d’avoir à le retordre un tout petit peu plus souvent mais la différence n’est pas énorme, vendu par 8m par contre) et un tout petit peu plus brillant d’aspect.
On peut aussi envisager d’utiliser le fil pour sashiko, mais comme il est mouliné plus serré, la broderie sera un peu moins marquée.
2/ L’aiguille
Il s’agit d’une aiguille avec un chas de taille suffisante pour accueillir le fil de broderie kogin (donc plus grand que pour la broderie sashiko), avec un bout arrondi (contrairement au sashiko on ne perce pas la toile, on passe entre les fils de trame).
3/ La toile
La toile de broderie kogin est une toile épaisse de type étamine 18 count (ou 7,1 fils par centimètre). Il s’agit d’une toile peu courante, parfois utilisée en broderie Hardanger. Couleurs Japon vous propose 2 types de toile :
la toile japonaise Olympus : 90 cm de large, plus épaisse que la toile allemande (environ 430g/m²), disponible en écru, rouge foncé, bleu nuit et noir, les couleurs les plus habituelles, sachant que la broderie classique se fait en blanc sur toile bleu nuit, parfois en rouge foncé. Comme en sashiko, plus la toile est foncée, plus le contraste fera ressortir les motifs. Une autre solution est d’utiliser des fils de couleur vive sur la toile écrue pour faire ressortir les motifs.
la toile allemande Zweigart, plus large avec 140 cm de large, mais moins épaisse que la toile japonaise (environ 290g/m² vs 430g/m²), et proposant d’autres coloris couleurs vives ou claires (elle n’existe par contre à ce jour pas dans des coloris aussi foncés que la toile japonaise).
Dans tous les cas, comme ces toiles se défont assez facilement, je vous conseille de les surfiler avant de les broder. Dans les kits elles sont d’ailleurs déjà recoupées à la bonne taille et parfois déjà surfilées.
4/ Une paire de ciseaux (de broderie si possible) pour couper votre fil.
5/ Une règle pour tracer les patrons (pour monter vos créations une fois votre broderie terminée) et éventuellement identifier le centre.
6/ Un diagramme de broderie
Il s’agit d’un dessin quadrillé, avec 2 modes de lecture différents selon les grilles/ouvrages.
* Type 1: les lignes du diagramme représentent les fils de trame la toile et les gros traits le fil de broderie. C’est assez intuitif à comprendre.
* Type 2: le nombre de cases représente le nombre de fils entre 2 points (c’est le type de grille utilisé dans les kits Olympus). Ce type de diagramme est plus facile à dessiner, mais moins intuitif à comprendre.
7/ Facultatif
Le cadre à broder : très utile pour les petits ouvrages, il vous permettra de mieux voir la trame et de broder plus facilement. Un très bon investissement ! Un cadre à broder standard fera parfaitement l’affaire, nul besoin de matériel spécifique.
Le protège main/doigt. Identique au protège main destiné au sashiko, il est à mon sens moins utile qu’en sashiko, donc non indispensable. A vous de voir à l’usage si vous constatez des rougeurs sur le haut de la paume de votre main et si vous en avez besoin ou non. Contrairement au sashiko, il n’est d’ailleurs jamais inclus dans les kits
Une loupe pour broder avec un bon éclairage, pour le confort de vos yeux.
Le matériel est donc un peu moins particulier qu’en sashiko, même si les fils et les toiles ne sont pas les plus couramment utilisés en broderie. Votre plus grand investissement sera sans aucun doute la toile, et surtout votre temps (on est bien sur de la broderie à points comptés, et non sur une broderie « rapide » comme le sashiko, si tant est que la broderie rapide existe…) !
Pour démarrer une bonne solution est de commencer par des kits (le plus rapide étant le pique aiguilles, ou encore les dessous de verres), et une fois la technique bien appropriée vous pouvez créer vos propres modèles selon votre imagination.
Désolée pour les amateurs/amatrices de sensationnel, mais je ne vais pas vous révéler l’existence d’un complot mondial entre toutes les merceries et magasins de tissus de la planète pour vendre le matériel de sashiko à prix prohibitifs… Cet article a simplement pour but de bien réexpliquer ce qui fait les particularités du matériel de sashiko, donc sa rareté (il reste peu pratiqué globalement dans le domaine de la broderie même s’il commence à être un peu plus connu) et son coût (sans compter le transport et la douane depuis le Japon).
1/ Les aiguilles : les aiguilles à sashiko n’ont rien de commun avec nos aiguilles à coudre standard, ni même avec les aiguilles à broder habituelles. Elles sont à la fois larges car il faut bien pouvoir y passer le fil de broderie épais, mais en même temps très pointues car elles doivent pouvoir faire passer le fil en question dans du coton épais. Pas vraiment ou peu d’applications hors du sashiko.
2/ Le fil : le fil à sashiko est un fil mouliné 6 brins particulier qui ne sert qu’au sashiko car plus mat et mouliné beaucoup plus serré que les fils de broderie classiques. Normal, il doit pouvoir passer à travers un coton épais sans trop se défaire, alors qu’en point de croix le fil passe à travers une toile aïda ou étamine possédant des interstices larges. Comme les aiguilles, le fil pour sashiko n’a d’application en principe que pour le sashiko (trop serré pour la quasi totalité des autres types de broderie en fil mouliné, sachant qu’on brode en sashiko avec les 6 brins ensemble).
3/ La toile : la toile destinée spécifiquement au sashiko, la vraie de vraie, est en coton épais, afin d’avoir une bonne tenue (environ 230g/m). En plus de cela, elle a un tissage à la fois suffisamment lâche pour que les aiguilles de broderie puissent bien le traverser, mais suffisamment serré pour garder son côté esthétique. Bien entendu on peut envisager d’utiliser des toiles plus fines, c’est le cas par exemple des coupons de 32x32cm pré-imprimés, qui sont plus économiques, mais ont l’inconvénient d’avoir une moins bonne tenue, donc d’être moins agréables à broder, et de se froisser bien plus facilement. Bref, la toile pour le sashiko encore une fois est bien particulière, même si cette fois on pourrait envisager de l’utiliser pour bien d’autres applications en couture, qui n’en feraient pas moins un coton épais de qualité.
Dans les kits, cette toile est de plus imprimée avec des motifs pointillés à suivre (bien plus facile que de reproduire votre propre motif au carbone ou au crayon sur la toile pour les paresseuses comme moi) avec une encre spéciale qui s’efface au lavage.
4/ Le protège doigt/main : le protège main est lui aussi particulier, et bien qu’il soit en cuir ou simili cuir il a une forme bien différente des dés en cuir que vous trouvez par exemple pour le patchwork. En effet il protège la partie particulière de la paume de la main sur laquelle vous appuyez en faisant plusieurs points de sashiko à la fois, et non le bout du doigt que vous vous piquez avec le bout de l’aiguille.
Mais le sashiko est une technique de broderie très agréable, à la fois simple et au résultat si élégant que pour ma part, j’y suis vraiment complètement accro et que vous me trouverez très souvent en train d’en faire, que ce soit derrière mes stands durant les salons, devant la télé quand j’ai le temps de la regarder, ou même sur la plage durant mes courtes vacances annuelles. Et j’espère que nous serons de plus en plus nombreux et nombreuses à apprécier cette technique et la partager pour la rendre encore plus accessible à tous !
La section kogin s’enrichit avec l’arrivée des premières toiles.
3 coloris disponibles pour le moment : rouge vin, bleu nuit et beige clair.
Les toiles font 90cm de large et sont vendus par coupons de 44cm de large x 50cm de long. Contrairement aux coupons de tissus, les coupons de kogin seront fournis d’un seul tenant. A savoir que pour 2 coupons vous recevrez 50cm de long x 90cm de large, pour 3 coupons 1 morceau de 50cm x 90xm + 1 coupon de 44cmx50cm, pour 4 coupons 1 morceau de 1m x 90cm.
Il s’agit de toile à compter en coton épais d’environ 375g/mètre. D’autres coloris viendront plus tard.
Sont disponibles également 7 couleurs de fil. Vendus par 18m. Autres coloris à venir plus tard également.
De nouveaux kits ont également été rajoutés : 1 kit coussin et 1 kit sac pour ce qui est des ouvrages plus conséquents. 2 modèles de dessous de verre à l’unité, 1 porte-monnaie, 1 trousse à crayons, 1 kit de 2 petites pochettes et 1 kit de 5 dessous de verre pour des ouvrages plus rapides.
Des aiguilles spécifiques sont également disponibles, et le protège doigt qui s’utilise pour le sashiko s’utilise également en broderie kogin.
Le sashiko est une forme de broderie traditionnelle japonaise à la main développée principalement à partir de la période Edo, même si la 1ère trace connue du sashiko date de bien avant (an 752).
Sashiko, 刺し子, signifie littéralement « piquer/épingler petit » (pour l’anecdote, le 1er caractère ou kanji est le même que celui de sashimi(刺身), mais oui vous savez, ces délicieuses petites tranches de poisson cru…).
Historiquement cette technique de broderie était utilisée pour réparer ou renforcer de façon esthétique des vêtements usés. Avec le temps sa fonction est devenue principalement esthétique.
En principe en sashiko on démarre en points arrière pour ne pas avoir à faire de nœuds et avoir des motifs aussi beaux d’un côté que de l’autre, même chose en fin de broderie. On essaie également de n’utiliser qu’un seul fil pour toute la broderie. En cas de changement en cours de travail on refait en principe des points avant par dessus les derniers points réalisés pour cacher le changement.
On retrouve dans les motifs traditionnels beaucoup de motifs géométriques en lien avec la nature comme asanoha, seigaiha ou shippô, et oui, ceux-là même que vous retrouvez imprimés sur nombre de tissus… Mais évidemment les motifs sont infinis, à vous de faire jouer votre imagination.
Le sashiko s’utilise « seul », ou parfois pour embellir un patchwork.
Il existe également d’autres variantes de broderie japonaise appelées hitomezashi et kogin, avec des techniques, voire du matériel différent, et qui feront l’objet d’autres articles…
Le matériel
Traditionnellement, le sashiko était plutôt réalisé en fil blanc sur tissu bleu indigo. On trouve aussi de temps en temps du bleu sur fond blanc, même si aujourd’hui on trouve tous les coloris de fils que l’on souhaite, les toiles de sashiko pouvant elles s’acquérir dans quelques variations de couleurs (même si le choix reste souvent plus restreint que pour les fils). Dans tous les cas plus le contraste est important entre le fil et la toile, plus les motifs ressortiront.
Les fils de sashiko sont des fils de coton spécialement tordus et denses et d’un aspect mat par opposition aux fils de broderie traditionnement disponibles chez nous.
Les aiguilles de sashiko sont des aiguilles longues (indispensable) avec un chas généralement large pour pouvoir y passer plus facilement les fils.
Les toiles de sashiko sont généralement en lin ou coton tissé lâche pour ques les aiguilles passent plus facilement. On peut bien évidemment utiliser également des cotons standards, mais c’est plus contraignant étant donné la densité des fils de sashiko. On travaille parfois également avec 2 épaisseurs de tissu.
En plus du fil, de la toile et des aiguilles spécifiques, on utilise également en sashiko un genre de dé en cuir, parfois en métal, pour pousser l’aiguille.
En broderie sashiko, pas de tambour de broderie, l’ouvrage est donc facile à transporter.
Aujourd’hui on trouve même des machines à coudre qui imitent le point de sashiko manuel, mais le plaisir n’est pas le même…
Quelques principes :
Le point de sashiko est un point avant régulier « de la taille d’un grain de riz », de 2,5 à 5mm environ. Seul impératif : tous les points doivent avoir la même longueur : si vous commencez avec un point de 3 mm de long, tous vos points devront faire 3 mm de long.
En cas de croisement, le croisement doit rester vide, sans fil, c’est-à-dire qu’il faut éviter que les fils se touchent (les fils doivent se croiser sur l’envers et non sur l’avant)
Toujours commencer par les lignes horizontales, puis verticales avant les lignes obliques
Dans le cas d’une ligne horizontale, prendre plusieurs points avant de tirer l’aiguille pour un aspect plus régulier
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