A la suite de l’article sur le musée du shibori à Arimatsu, voici le compte-rendu de notre atelier shibori au musée. Comme nous disposions de peu de temps (environ 1 heure), nous avions opté pour le mouchoir, mais il est possible de réaliser des objets plus grands (foulards…).
Une fois tous les nœuds réalisés, vous avez fini la première partie, et pouvez repartir, après avoir tout de même précisé la couleur de teinture souhaitée et laissé vos coordonnées.
7 à 15 jours après vous recevez chez vous votre œuvre teinte (en bleu pour nous).
Et bien entendu, si vous avez compris la technique, il est parfaitement possible de faire la même chose chez vous avec de la teinture textile et vos propres motifs. Ce n’est pas très difficile, mais par contre assez long, surtout pour les motifs serrés et précis, ce qui explique le prix élevé (et amplement justifié) de ces tissus.
Pour notre part, lors de l’atelier, nous avons appris 3 techniques différentes de shibori (mais il en existe beaucoup d’autres) :
- hira-nui hikishime shibori : coudre le long d’une ligne en points réguliers et bien resserrer le fil à la fin. C’est cette technique qui a créé le dessin de la tige sur le mouchoir ;
- ne-maki shibori : entourer un petit bout de tissu avec le fil plusieurs fois au même endroit en serrant bien. C’est cette technique qui a donné les petits cercles ;
- tsumami maki-age shibori : cette fois on entoure le motif de l’extérieur vers l’intérieur progressivement avec le fil (cf. la 2ème photo en bleu). C’est cette technique combinée avec hira-nui hikishime shibori qui a donné les pétales des fleurs.
Un grand merci à nos hôtesses du musée du shibori pour nous avoir tout expliqué très gentiment et nous avoir enseigné les rudiments du shibori.
D’autres articles à venir plus tard sur d’autres techniques de shibori…